lundi 27 juin 2011

29 ways to stay creative

En ce moment c’est une période particulière pour moi, je me suis donnée quelques mois avec pour seul objectif de flâner le nez au vent, pour écouter mes envies et découvrir ce qu’il peut en ressortir.
Ca a l’air très excitant dit comme ça, mais en vrai, la nature ayant horreur du vide, ce n’est pas si facile de se laisser aller, expérimenter, perdre du temps, ne rien faire mais rester dans une dynamique quand même…
Lors de mes errances sur la toile (une de mes activités favorites) je suis tombée sur cette petite vidéo qui m’a fait l’effet d’une grande bouffée d’air ! C’est exactement les conseils et encouragements que j’avais besoin d’entendre.

vendredi 24 juin 2011

Appropriation Art : Richard Prince à la BNF


De l’artiste américain Richard Prince, je ne connaissais pas grand-chose, à part sa fameuse collaboration avec Marc Jacobs chez Louis Vuitton en 2008 qui a donné cette ligne de sacs en toile monogramme colorisée, recouverte de « jokes », ces petites histoires drôles typiquement américaines.
J’ai découvert à la BNF un travail plus complexe qu’il n’y parait, qui puise dans la culture et la société de consommation américaine des années 70. Une œuvre constituée d’assemblages de romans de gare, de publicités de magazines, d’illustrations, d’autographes que Richard Prince collecte, photographie et recompose.

J’en suis sortie à la fois emballée et énervée, comme souvent lorsque je vais voir une exposition d’un artiste qui fait de « l’Appropriation Art ».
Emballée parce que je suis en admiration devant ces artistes (comme Sophie Calle ou Jacques Villeglé) dans la lignée de Marcel Duchamp qui prennent la liberté de proposer de nouvelles formes de créations qui font un véritable pied de nez aux académismes. Je trouve leur démarche tellement inspirante et libératrice !
Mais énervée parce que leur travail me semble accessible (je sais que ça peut paraitre complètement présomptueux… ou naïf ?) et je m’en veux de ne pas prendre d’avantage le temps d’explorer d’autres formes artistiques, de sortir des sentiers battus, de tester, d’écouter mes instincts.

Ceci dit, au-delà de ce ressenti, je m’interroge régulièrement sur ce qui fait qu’un artiste plutôt qu’un autre émerge et obtienne la reconnaissance du public. Est-ce un réseau de relations influentes qui favorise la diffusion de ses œuvres ou leur donne un certain crédit ? Le talent exceptionnel de l’artiste ? Un travail qui fait écho à l’air du temps ? Un charisme, une confiance en soi, une persévérance ? Ou peut être un mélange de tout ça…
Richard Prince à la BNF Mitterrand jusqu’au 26 juin 2011